Le labyrinthe aux 6 miroirs

 Le labyrinthe aux 6 miroirs


Cantique anaécrontique


I

 ER MIROIR 

Beautés somptuaires du Nord de l'Être
J'ai votre vision
Mais quand viendrez vous?
Tandis que se ralentit le pouls
La Pulsation des choses et des Êtres
Un monde possible...
Fantastique de merveilleux,
S'entrouvre....
Puis disparaît
Presqu'aussitot dans l'Aurore bleu d'une
Jalousie
Moitement se fermant
Tandis que le vice, les us et la tentation des lys
Se hissent  irrémédiablement à notre avidité
Nous perdons la spontanéité d'être
Et nous priorisons l'Avoir.
Sans voir ce à quoi l'on dit Au revoir
Dès cet instant là

II E MIROIR

La muse m'inspire
C'est un moment de rire
C'est un moment de fête
Alors que me boudant, elle rouspète

Taquine,mesquine,divine
Elle est mutine et joueuse
Capricieuse,tendancieuse, cristalline
Elle invite aux rives agitées et houleuses 


Dans notre rixe
Qui n' est qu'"idée fixe"
De notre passion tumultueuse
On se débat dans un orage rose d'amour
Tandis que toujours plus on s'énamoure
De nos voeux vieux, tutélaires et pieux.


"CAR LA VIE N'EST N'EST QU'UN INFIME VILLAGE DANS L'INFINI EMPIRE DU COSMOS"

Écho mystérieux dans le silence du Labyrinthe.

III E MIROIR 

Le II e Miroir
Conduit à se mirer
Dans le chiffre 3
C'est un reflet du 2 e
A l'envers....
"Il est touchant, il est sensible, il est divin
Il me guette, il m' attend
Et me laisse me frayer
Un chemin
Au milieu des décombres
De son coeur
Et ma cithare et ma lyre l'égayent
Et lui inspire des vers
Parfois en mon honneur
Parfois parfaits
Parfois gauches
Parfois divins
Il est doué mon Orphée à moi
Il possède le sens du rythme,
De la cadence,de l'Harmonie et de la couleur
Des saveurs du son
Qu'il faille savoir
Assaisonner
Avec du sel
De la rosée, de la Passion, de la lune et du ciel
Quand il reçoit mes rayons
Ruisselant sur lui comme du MIEL
Il éclaire comme mille soleils
Que personne ne pourra plus jamais ÉTEINDRE"


IV E MIROIR
    1
"Purpurin"
Mais dans quel état j’erre


*


 L' Ange Électrique 



Ouragan

 I

Azurs d'or
S'étalant d'est en Ouest
Une nouvelle ère s'ouvre
L'esprit, ébahi
Contemple, médusé l'Immensitude.
Pluie aurifère d'anges
Concaténations parfaites du Sublime
A l'orée d'une nouvelle étape de la Conscience
Cosmique épiphanie
Sublimes noumènes de pureté
Agnostiques cieux en cendres
L'Argyfère laisse place á l'Aurifère
L'or bleuit mauve
Tandis qu'ecchymoses,
Ne deviennent que roses sans épines
Chrysanthèmes et thyrses
D'un nouveau monde
Où la Conscience Vive
Devient, transubstantiée


*


L'Echiquier de l'Infini


I

ncipit

"Dans l'obscurité
Vacille un humble roseau de lumière
Dénué de toute vanité
Et puisant ses forces au milieu des pierres
Son silence est un doux cantique
Sans affectation ni flafla pathétique
La puissance repose silencieuse
Prête à éclater....rendant anxieuses
Certaines forces se sentant menacées
Par ce qui est interprété comme un lent et imprévisible courroux...
Éviter des débordements comme ceux de l'affaire du Djinn-hori Nourou
Mais le roseau de lumière n'en a cure
Et continue de croître tel Mercure
Ils pensaient que sous le roseau sourdait une Révolution
Ils avaient oublié que la persistance du Roseau au milieu des pierres
Était une Révolution en soi
Le roseau de lumière était la Révolution
D'autres roseaux prirent leur essor
Et tels des vils métaux transformés en or
Ils illuminent le Monde
D'une invincible et implacable onde
Et la Révolution a finalement lieu
L'Age de la confusion est révolu
Et laisse place aux prédits mille soleils"

Noir Tombouctou

De cette grandeur lointaine et antique
On pressent la gloire
D'une engloutie sagesse, science, impeccable et impérieuse
Dans la bouche avide de l'Oubli
Qui goûlumment avale tout sur son passage
Et pourtant le frisselis d'une puissance sourd de l'Abysse de la Mémoire
Gelée, non pas détruite

Algèbre, philosophie, mathématiques, géométrie, sciences morales et cachées
Une fois, il n'y a guère
Élirent domicile en ton sein
Les plus grands penseurs y firent leur pèlerinage

.
A la recherche de la Connaissance, de la Science et de la pierre philosophale
Vinrent boire à ta source
Où es tu?
Ô blanche, lumineuse, numineuse TOMBOUCTOU
Et où se dispersèrent
Tes brillants descendants
Qui à l'abri d'un portique albâtre,
Conversérent, avec d'illustres savants maures,
Assortissant leurs causeries, d'un thé arabe,
Des philosophie de Maimonide et d'Averroès ?
De l'Egypte, de sa grandeur, des sphinx et de ses redoutables sciences,
De ses princiers dignitaires, mi-hommes, mi-dieux
Où sont-ils?
Et, sans crier gare,
Une vision au milieu du doute et du Questionnement
Émerge, du néant, vaillante et invincible
Telle la Nouvelle Jérusalem promise
La Nouvelle Tombouctou, dans une apothéose
Rayonnant de mille feux,
Coïncide harmonieusement avec l'Ancienne, d'un coup,
Pleinement, dans sa gloire d'antan, superbement restaurée.

Fulgescences
Qui veut se préparer à la Lumière doit préalablement bien connaître et dompter ses obscurités et les approfondir en luminaires

Dédales d'Icare

Wi- filles
Qui craquèlent
Dans le froid
Du vice
Qui se hisse
Dans les ifs
Du Désir
Dédales d'Icare
Hypnotiques lampadophores
D'une promesse abyssale de la Chair
Et son enchantement magique
Irrésistible espièglerie,
Nous conviant au Mystère du
Centre ........
Équilibre précaire du roseau
Qui ne chavire, nonobstant, jamais

Hauts de billes
Lactescents
Diffus
Hirsutes, touffus
Rhizomes d'Eros
Extase d'un volcan
En pâmoison
Dans un gradius
Hasardeux
Du Mont de Vénus
Citerne vitreuse
D'un autel de Cythère
Wi-fille
Ethel,
Sublime et fière
Bacchante de l'Age post nucléaire
Branchant
Instantanément
Aux ondes irrésistibles d'une magnitude qu'on doit taire
Pour ne pas finir
De son charme, subjugué
Dans ses fers.
Hypnotisé par les radiations
De son éther.


Le continent du Centre


(ou Le Royaume invisible)

Explorateur fatigué
Ulysse
Crut
Qu'il put souffler
Un peu du long et éreintant
Périple
Jusqu'à ce qu'Il échoue
Sur les rives d'Ogygie
Où les nymphes, les vouivres et les sylphides
Vont coiffer du bonnet de Phrygie
Un insigne pour démontrer qu'elles ne sont point frigides
Et voilà que tout recommence...se fait-il
Tu n'as encore rien vu
Attends de voir la Princesse fascinant

e, notre Reine, la Régente du fascinant, de l'hébétant, du mirobolant..
On se tait....Elle vient...
Firent les fascinantes habitantes
De ce nouveau royaume découvert par les divigations
Précises du compas du Hasard
Et les voiles de la Bonne fortune
Ayant pour seul point de référence, la Belle Étoile du matin.
La Régente, de son irrésistible charisme
Lui fit ses révérences
Et le gratifia de la Danse à l'Élu
Puis se demandant comment une si altière, belle et divine créature
Pourrait se nommer....
Comme si sa pensée était aussi transparente qu'un prisme
Il vit une signature
Sur le sol
Reliquat de cette danse si spéciale
Se dessiner comme une réponse instinctive
Technologie merveilleuse
:
HIC OGYGIA
HIC
C-A-L-Y-P-S-O
EST
HIC SALTA PHILOS
*
Il se rinça
Rapidement les yeux
La Vision des écritures d'or
Demeurèrent.
Avant qu'il ne comprenne
Il fut avalé par un cyclone
Onctueux d'une volupté irrésistible
Il eut à peine le temps de se rémémorer le tendre visage de sa chérie Pénélope
Puis, il perdit connaissance
Tout d'un coup, comme survolté, possédé, extatique, aviné, habité
Il toisait l'infini de ce nouvel empire qu'on lui dévoilait
Si nouveau et pourtant si ancien
Révélé et pourtant déjà si connu
Caché et pourtant trop évident
Il avait connu le Mystère de l'Insatiabilité
Le plaisir incomblable
Que l'on voulait éternellement renouveler
Calypso
En devint le SYMBOLE
Calypso devint le centre de son obsession
Calypso devint le centre de la Terre
Calypso, la Déesse à la voix de citharède
Calypso, aux pierreries d'ambres précieuses
Calypso, l'Aérienne, la Magicienne aux milles tours,
Calypso, la Zélatrice de la lumière et de l'ombre
Faites parfaite harmonie
L'avait entièrement magnétisée
La Magie calyptique (catalytique/apocalyptique)
Avait eu lieu
Il fallait vivre se détacher
A contrecoe

ur
Peut-être
Mais assurément
Nécessairement
En sachant
Qu'on a été le rescapé
Du naufrage
D'une Vérité profonde
Sans fonds peut être
Mais peut être la seule
A être tout en même temps si mystérieuse
Et si dévoilée
Mettant les voiles
Difficilement, certes
Pour d'autres horizons
Sachant
Que jamais plus
On ne serait le même
Marqué au fer de l'expérience
Du Continent invisible.

La tête des Eaux


Du milieu du frisselis des ondes

Une onde

Ronde

Tutoie le Monde

Qui du fond

De son caverneux silence

La sonde

L'univers attend

Les étoiles prétendent 

Être filles de Patience 

Mais, elles sont tout autant filles de Science

La Voûte stellaire 

Abonde de points lactescents

Velours qui colle s

ensuellement
L'épiderme des Eaux

Se mouvant agiles, prestes, longilignes

 

Jambes de la terre

Iambes aqueux

Portant d'étranges feux

En leurs iridescents yeux

Parvis multiscalaires

Syphons alcyoniens

Chuchotant des alphabets secrets
D

e Puissance calme

         -Présence des Anges-
                        V

                 Rois mages
                          A

                     Ninives

                       Virent 

Soleil, suprême, silencieux.                          Saturne



Syncch'Immixtions 


(escale sur 

l'île 'O' )

Un feu follet
Une lune d'or
Dans une main
Cadences de reins
Et de sveltes hanches
Oeillades d'airain
L'oeil épreint, attendri
S'épanche.
Par dessus manche
Impeccable Maestria
Forges célestes
Gorges aux Zestes
Aériens
Cataclysmes de micro-extases
Quasi-imperceptiblement s'amplifiant
Chaînes précieuses dans l'alignement
Des choses
Rose bonbon
De babouins de l'espace
Un monolithe pharaonique
Au milieu d'une oasis déserte
Silences du froid
Merci

Tractatus BioGalacticus

Toutes les formes de vie dans tout l'univers ne sont pas égales en puissances, mais en énergie, donc elles sont énerg

étiquement égales. Et la même sacralité s'applique à toute énergie.

Toute énergie a pour but de toujours plus s'élargir, s'étendre, devenir plus, ainsi le dénominateur commun à toutes les formes de conscience, d'énergie ou de perceptions est de naturellement tendre vers le toujours +

Toute conscience a le devoir d'encourager cette maïeutique, cette expansion naturelle en elle même et en toute autre forme de conscience, sans autre préambule, ou autre forme de protocole.

Par contre, faire laisser et laisser faire, s'avère parfois fort nécessaire.

Adjele

C'est une chaméléonne
Qui léonine,
Conquiert et charme
Calice doré
Canine, dans son envie
De dévorer le monde
Manières prestes
De son zèle svelte et zébré
Et son timbre si profond
Ayant la douceur d'un étranger horizon...
Mégara transparaît
Par ses hanches
Et ses sphinx de la médiane
Répondent à ses yeux d'or verdâtre de lynx
Ichtyennes arcanes
Miroitant le Harrar
Se faisant emprisonner
Voluptueux d'aise
Dans un délicat hammam

Cheveux d'ambre
Ruisselant comme le Nil
Sur sa joue, enjouée
Pays ensoleillé.
Son sourire est comme mille roses
Créant le mille et unième philtre
D'amour
Milles soleils aveuglent
La vue lorsqu'elle passe
Tel un courant d'air, qui léger
Presqu'insoupçonné
Menace

Son charme d'ivoire
Corse l'histoire
Oraisons de l'aurore comme du soir
L'orage de la Passion se fait prévoir
Circé, en sursaut
Veut surseoir

Mais Adjele, sereine, radieuse
Amoureuse (peut-être)
Me transfixe
Sur le va et vient de sa balançoire


Tetrapscyhé

Retours au monde de la Chair...
L'École....
Une fenêtre de lumière dans les ombres
Flottant dans un océan de lumière
Pour prendre ancrage
Dans un corps
Amarre à la corde d'argent
Les lianes d'argent accueillent
Galactique chrysostome
Triumvirat de Vizir
TriQangulaire
Arborescences virales de vigueur.
Retranchements
Ajouts
Somme nouvelle
Symbole d'une renaissance
Fervent phénix de marbre
Dans la foudre,
Transmué, pur,
Cryséléphantine

Du Sun Ra inter galactique
Tinte au loin dans le décor
Une pulsion mystérieuse de Force
Un regain inespéré
De Force et de puissance
D'élégance aussi
Un soupir de passion
Un expir de pâmoison
Scintillante, hypnotique
Iridescence de glycines mauves
Batifolant fauves
Nonobstant sauves,
De l'oeil cyborg
Cybérien visu
Mulier mystica
"Hysterica passio"
Radoterait un Lear
Ahuri de furies
Tel un essaim d'Érynnies
Accablant de leurs macabres ombres
Nemesis, Déesse de sainte vengeance
Ancienne aïeule
De la Deus irae

Sensualité triomphe
Et fait chariver
Tandis qu'elle chavire
En direction d'une amphore
Rouge de vin
Elle vire au vert
Elvire aux verres
Devant et devers
C'est là la pratique
Dite de la "golden maneuver
On the midnight sewer"
Huiles de Minuit
Onguents de Midi
Décorseter les belles mouvantes
Précieuses litanies
De Fanny
Au laser des vérités élémentaires

Nec plus ultra
De l'extase confisquée
Mec plus ultra
Lumière
En extra
L'ARKESTRA décolle
Et traverse trois fois vainqueur
Tel Hermès et Prométhée
L'ACHÉRON
L'espace, immaculé, vaste comme l'océan noir de jaix dans tes yeux
  V v  OmmacilÉ
Planète inconnue
Fallacieuse, en ses promesses
Adipeuse et vénéneuse
Pourtant d'une luxuriance généreuse
Et incitante
Les vastes miroirs de l'infini
Dans l'Espace incommensurable
Soudainement s'ouvrent au jeu infini
Des possibilités.

Nachtspiele



Magnifique 

Anadyomène

..

...
Urannienne
Rage et passion
Électrique ondine
Évanescente des suaves brumes
Ne sais tu pas que blanc désir de toi, mon coeur fume?

Ô
Ne te cabres
Y
Eurythmique
Bucolique de feu
Un, deux, deux feux, trois volcans
Conclave de nos lèvres
Chrysanthèmes entre tes seins, thyrses entre tes reins
Isis en miniature qui boude et badine



*
Visa pour le bizarre

Huluberlues les choses
Changent la place de la protase pour l'apodose









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