Agnus Volubilis II (Remastered Wed, Feb 16. 22)
I-Black Hawk of mein Herz
Mon coeur d’Or brûle
Tel soulevé par un poème de Catulle
Je suis fou de joie
Certes quelque chose en moi reste froid
Ma Dulcinae O Dulcinae mon suicide
Était une odieuse envie de parricide
Tu me manques et je t’adore
Je t’adore comme un soupirant déchu contemplant de
très proche la Mort
II- Nous sommes la première race aryenne,la
vraie,l’authentique est à venir
III- Le voile noirâtre de la Dépression recèle des
joyaux inestimables et des pierres divinement
précieuses
IV- Prière à l’Autel de L’ Astral
Dieux bizarroïdes de la Projection Astrale
Ne tolérez-vous pas mon outillage bestial
Devrais-je de tout me déposséder
Et de mon humanité altière céder ?
Répondez divines créatures de mon espoir
Puisque je fus libéré des oiseaux du Sombre Soir
Aidez-moi à vous y rejoindre
Et que la lumière en moi puisse poindre
Noblesses,Aristocraties,Plèbes
Doivent pouvoir voir
Comme se fit voir à ses premiers borborygmes la
logoi-que Philèbe
Vous Magiciens de L’Au- Delà êtes des miroirs
Où l’âme en félicité est libre
Et que le corps lui soit mort ivre
V- Parfum enivrant de tes cheveux et de ta cuisse en
feu,grisez-moi à l’infini,avec une essence
Divine soulevez-moi sur un pi soulevez-moi sur un
piédestal et faites en moi le Potentiel Divin éclater
de mille feux
VI- Aurora Borealis
Have I seen thy cascade of Light yet ?
And beautiful gazes of Sun and lunatic Heresy
I will soon –Soon Will I be thy Contemplator—Stay
Still for me
VII- Ode à la Semence
Branle moi jusqu’à la Semence
Que cette dernière rejoigne la Monstrueuse onde
Et que dans tes mains sa précieuse matière fonde
Ah,Belle Éphébesse vois-tu comme il s’élance
Foutre diabolique/Semence divine
Jung/Freud-Dostoievski/Tolstoi
Yin/Yang
1-Toile
Me voilerais-tu de sombres vérités?
Enfouies dans tes plus secrètes velléités?
Je t'ausculte et y vois apparaître les lumineux Hiers
M'éblouissant hébété d'une brûlante lumière
La douce odeur du Passé me montre au Cerveau
Tel un chargé et sapide vin mousseux
Je me souviens du rempli d'avant
Et L'hier impétueusement se saisit du Crasseux
Audjourd'hui
Rêves-tu toujours à moi Talentueuse Créatrice
Plastique?
A quel point envers moi ton cœur est-il élastique?
Suis-je toujours en ton esprit matière palpable?
Occupé-je encore en ton âme cette étrange lueur de
Fable?
Si Oui que les Dieux soient loués
La Terre affligée de maints prospères souhaits
Si Non eh bien que l'air qu'en ce moment je respire
Te parvient rempli,plein,électrique,ébranlé de toutes
sortes d'étranges saphirs
A quoi bon se perdre dans des rêves de chair
Ils obnubilent l'esprit sain d'illusions mortifères
Tandis que les douleurs sont parfumées de douce
aigreur
Personne ne peut y goûter sans y faire erreur
Elles sont là,présentes,indéformables telle
l'anté-forme
La Nature ne les a faites que d'allures difformes
Qui par leurs attraits de rareté semblent friser une
incertaine beauté
Mais quel meilleur remède contre l'illusion que les
ardeurs par la douleur sautées
Quel plus pur et serein poison que le nectar de
l'injection algogène
Dis!L'ennui est impossible dans l'épicentre de la
sacro-sainte Douleur
2-Le matin se lève en moi blême
Ma cervelle dilatée d'images phsposorescentes
Est illuminée par un ardent photophore
Ou-est-ce le soleil qui mes contours épouse
Aussi violemment d'une étreinte de soumise Épouse
Regain de conscience---Jet de lumière imprimé sur mon
endolorie rétine
Mon cerveau encore engouri d'un élan incertain
toujours badine
Comment pourrais-je assouvir cette vorace famine
Qui d'Alpha à Oméga s'étire mesquine
Prendre un crayon un stylo--n'importe
Tracer les sentiers sinueux d'un rêve étrange
Y mettre de l'ordre-Utiliser la cohérence que la
Logique Onirique apporte
Élucider la mystérieuse question depuis fort longtemps
me dérange
Ranger mon être
Faire honneur aux chus ancêtres
Dans l'abysse scabreux de La mort
Transformer alchimiquement l'acier du songe en
Somptueux Or
Qu'est-ce que nos vies?
Sinon les crachats d'un Dieu Avachi
Qui toussote depuis la Nuit des temps ses poumons
Dans un odieux spasme de douleur incalmable
Embrasant de ces étincelles rougies la mèche flammable
De la Primitive Conscience nommée assez burlesquement
Fou-Mont
3-La masturbation(comme dilemme substitutif ou
égoïste)
La masturbation est une activité fondamentalement
égoïste et solitaire….car tout solitaire est quelque
part égoïste—ne voulant rien partager avec le
monde.Mais ce qui semble le plus corrosif sur cette
activité assez raffinée dans son invention et sa
déviance d’un ordre sexuel établi est le dilemme
qu’elle souligne de façon irrémédiablement
paradoxale…Le Je se masturbe-t-il pour combler un
manque qui ne lui est pas accessible et que le feu
mordant du désir ne fait qu’enflammer plus et la seule
manière qui se pose comme alternative à une telle
corrosion est la libération masturbatoire ou plutôt
est-ce d’un dégoût total,d’une démotivation,d’un
pessimisme encrassant qu’origine cette activité,en
d’autres mots,n’ayant aucune envie de se perdre en
concessions ineptes par rapport à l’Autre,ses trop
nombreux et déplaisants caprices,le Je trouve une
façon de s’auto-satisfaire dans une relation qui est
objectivement fusionnelle et
accidentelle(accidens-comme ce qui arrive).
Dans le premier cas,le Je est désireux d’un autre
être,un autre Je qui puisse consentir à ses
aspirations copulatoires,il est avide de l’étreindre
et donc atteignant un seuil si abominal de pénurie
libidinale,la Conscience remplie et fumant de rèves
luxurieux et voluptueux,il s’empoigne de sa zone la
plus «objectivement »érogène,la secoue,lui attribue
une cadence harmoniquement rythmique,la modulation
varie selon ses désirs,en Crescendos de pure
information nerveuse exquise ou en Decrescendo de
grande rétention pour faire perdurer l’exquis le plus
longtemps possible.La douceur masturbatoire et les
influx nerveux qu’elle génère coïncide d’un pas
synchrone avec les différentes substances
chimico-visuelles qui pétaradent allègrement dans
l’Écran mental…Les deux étant des mouvements
inséparables pour atteindre un état d’idéal de
plaisir/désir se dilatant dans une longueur temporelle
objective ressentie et expérimentée différemment «
subjectivement ».Musicalement on pourrait dire que le
rythme physique auquel cette spécifique cadence
masturbatoire s’apparente est un Allegreto,allegreto
vivace dans l’extase ou encore dans la montée
insidieuse d’un accomplissement micro-cosmique promis,la
lenteur de la cadence s’apparenterait à un moderato
cantabile….ou un doucereux adagio con
espressione.L'Extase venue»,l’individu s’adonnant il
y a peu aux joies de la pollution à l'esprit
joyeux,replet et gai,regrettant ces beaux instants qui
jusqu’à présent l’élevèrent dans une sourde
voluptuosité mielleuse et ont imbibé son esprit de
leurs versatiles parfums.Il est satisafait et
consciemment et inconsciemment il re-désire,cer
quelque part souhaite re-trouver au plus vite le
transport que lui conféra l’acte
masturbatoire.Celui-ci est le «masturbateur
conventionnel»
Tandis que dans le deuxième cas,l’individu ne fait pas
de la masturbation un ersatz d’un agrégat de chair
désiré et vainement convoité mais bien au contraire
semble être «le masturbateur iconoclaste»,celui qui
dans sa praxis,contredit l’essence même de la
praxis.Ce masturbateur est l’électron autour du noyau
qui emprunte des cursus indéfinissables,ni
approximables par la théorie la plus probabiliste.Dans
ce cas-ci celui qui se masturbe,se révolte,s’érige en
force oppositionnelle par rapport au principe sur
lequel repose l’idée essentielle même de la
masturbation-masturbateur révolté-il cherche le
plaisir dans le vague,dans le difforme,ne voulant se
souiller aux vaines idioties qu’implique l’acte
consommatoire de la copulation.La masturbation est une
façon pour lui de se détacher du monde,tout en voulant
sombrement assouvir ses flux libidinaux.Les images qui
embraseront sa pensée lors de son transport
physiologico-exutoire sont à l’inverse de celles
utilisées par le premier masturbateur très
floues,elles ne sont aucunement liées à la
concrétude,en quelque sorte sont même purifiées de
tout pesanteur concrète.Dans cette démarche qui semble
être une anti-nature du plaisir,le sujet est
fondamentalement désabusé,socialement détaché ou
plutôt statique…mais malgré ce répit et cette volonté
de non-socialisation s’adonne à une activité qui si
n’est pas foncièrement sociale,l’est partiellement.Il
veut boire une eau qui se doit d’être filtrée avant
d’être consommée-or il veut faire abstraction de ce
processus de filtrage(ici social).L’acte copulatoire
l’irrite car en quelque sorte il implique des codes
sociaux précis et spécifiques fussent-ils
inconscients(les positions,les rythmes à
adopter,l’entente ou la brouille qui en résulte,la
symbiose charnelle,etc).Son rythme éventuellement
mesurable sur une quelconque échelle musicale serait
un Prestissimo giusto dans la mesure où chez lui il ne
s’attarde pas sur l’exquis de l’activité et le
potentiel plaisir qui pourrait en émaner mais sur sa
fatalité physique et existentielle,sinon
presqu’hygiènique,une façon un peu anarchique de
libérer quelque chose qui à l’origine n’est pas fait
pour l’intérieur(Après tout l'hygiène n’est-elle
pas dans ce qui sort que dans ce qui
reste-supposément-à l’intérieur ?)
La Couche endolorie
J'ignore si je suis fait de flamboyants aurores
Mais suis-je certain d'une chose
C'est que mon âme endolorie d'arthrose
De bons et plaisants moments ne se remémore
La Vie me fut tendre et douce
Que quand je ne palissais de frousse
Et lorsque telle une berceuse
La beauté à moi venait merveilleuse
Me mirer et je me sens atroce
A souhaiter que ma mort soit plus véloce
Je serais immolé dans un bain de flammes purificateur
Qui vif m'avalera et me canonisera en symbole
Edificateur
Je suis un être faramineusement incandescent
Un authentique amplificateur de la sensibilité divine
Pétrir la matière, l’Ajiva dans le creux de ma paume
Irradier cette dernière de Beauté exquise
Tel Un mathématicien sondant la structure des atomes
dans L’ Univers
Est Chose Commune où l’Ordinaire et
l’Extra-INORDINAIRE deviennent d’indissociables
Artères
Répliquer à la somptueuse,onctueuse et poisseuse
réalité
Devient automatisme dés-automatisé
Ithaquique procédé pour son feu attiser
Trône Vindicatif où se meurt Persée
ENGLOBANT LE SERPENT COSMIQUE
TROUANT LE PROGRAMME CYCLOTHYMIQUE DE LA MATRICE
UNIVERS
Athéna plane dans mon ciel souveraine
Lesbos se lie au ciel d’un odieusement beau hymen
Origène pleure sur les divines graines
Riant aussi afin que celles-ci soient vaccinées contre
la distordante peine
Sisyphe se délivre dans l’immense abysse qu’est L’
Éternité de l’immonde poids lithique
La Vraie liberté effraye
Des spasmes en moi occasionnent
Des tensions en mon .âme créent
L’ Immortalité d’un coup naît
II—Ganymède et Alpha Centaure
Conversant dans un langage fort
Se jettent l’un sur l’autre de l’Or
Fiers et humbles comme les Morts
Connaissant enfin le Divin Sort
Que leur réserve le Mortifère Aurore
Élevant les âmes chues et re-chues
Vers l’infini
S’affessant dans l’échine de Dieu
Qui parait pour L’homme Vieux
Et pour le Surhomme trop pieux
En sa Création externe
Ayant son origine dans l’infini Interne
Dieu peut-il être ému
Par les sombres agitations terrestres
Pour lui le terrestre devrait être synonyme de
pédestre
0000000000000000000000000000000000000000000
S’en soucier l’emmurerait dans une de ces
impuissances qui la volonté entière séquestre
III -La Sensation Ontologique
La sensation que l’on éprouve à l’égard d’une chose
Serait plus importante que la Chose en elle-même
Ce que la chose engendre sur et en nous primerait
Sur la Chose et donc l’existence de la chose en
question ne serait qu’un prétexte pour nôtre
sensibilité et notre raison de sentir----toute chose
en soi serait foncièrement futile mais utile du fait
qu’elle nous fait sentir et par le même fait être car
sentir c’est déployer la force intrinsèque à
l’authentique donnée ontologique de notre
identité-----le plaisir,la souffrance la peine ou la
joie,l’exaltation ou la tristesse ne nous définirait
pas certes mais serait des catalyseurs aussi divers
qu’hétéroclites pour mener au mystérieux Néant de
non-être que supposément nous devrions
être……….Atteindre l’authenticité de l'Être être au
plus profond de son être serait ipso facto s’annuler
dans le non-être….telle une corde que l’on étire
jusqu’à la rupture finale……..l’être qui s’accomplit
réellement serait l’être qui déciderait paradoxalement
de se désarticuler de l’être pour être plus dans le
non-être…….Confusion y aura-t-il peut-être dans cette
notion abstraite d’être et de non-être……mais
simplifions supposons que le degré acceptable d’être
serait la Conscience directe et simplissime d’être et
le degré où se mêlent tumultueusement et
harmonieusement les forces tendues de l’être et du
Non-être sont ce que la Conscience appréhendant son
potentiel antithétique-ment annihilatoire
et agrégatoire à la fois appelle Dieu-----La force
régulatrice de l’Univers qui unifie les choses dites
in-unifiables----qui chaotiserait le Chaos et donc
l’ordonnerait………..Du Chaos est supposément né
l’Ordre……….le Chaos aurait-il enfanté l’Ordre comme
Dieu aurait créé l’Homme,si cela est le cas Le Chaos
serait une structure infiniment plus complexe que
L’ordre que l’on arrive à assimiler par les voies
physiques et sensorielles…..l’harmonie ordonnée serait
une harmonie élémentaire comparativement à l’harmonie
chaotique…..Ce que la Conscience Humaine affublé du
nom de chaos serait une force si gigantesque à
soutenir pour sa perception si limitée que butant sur
l’incompréhension ayant voulu la disséquer son
lamentable scalpel se distordit à son contact
IV- Avide Chronophage
Mon esprit est lourd et pesant - confusion et chaos y
règnent----tout m’agace au plus haut point---je pense
à Cioran à Dick à Schopenhauer à Kierkegaard en
pensant à ma pensée qui ne pense
rien----L’impensé-----est pour moi dorénavant chose
atteignable terra cognita ---les maintes et multiples
circonvolutions auxquelles s’adonnent mon esprit
malade sont des fossés sans fonds. M’éradiquer
serait-il la plus judicieuse manière de retrouver un
peu de calme,finalement la sérénité perdue ?Peut-être
mais n’ayant déjà pas la force nécessaire pour tenir «
comme il se doit une cigarette » comment pourrais-je
même y songer .............Mon cœur est noué,ma vision
brouillée,ma finesse inexistante-------mon espoir
mutilé-----Ce perpétuel flot d’idées (si on put les
nommer telles---tellement sont elles fugaces et
ersatz-iques)creuses me met dans un tel état de branle
que j’aimerais parfois atomiser le peu de pensée et de
logique qu’il me reste
V-Comment commencer ?Eh bien le monde qui m’entoure
étant essentiellement chaotique,ma conscience semblant
n’avoir aucun début ni aucune fin----je me lancerai
vaille que vaille dans la narration d’un sentiment
indiciblement obscur------Un jour me promenant dans le
jardin de la Grande ville,ayant terminé ma lecture
d’un traité sur Le Néant de l’Ontologie,en marchant
dans la nuit dense et compacte,je fus soudainement
pris d’un vertige----un vertige étrange et
épouvantable mais très paradoxalement qui me charmait
par sa lourdeur en même temps qu’il m’inspirait dégoût
et répulsion----Ce gigantesque brouillard apparut dans
ma conscience avec une fulgurance si lancinante que je
dus m’asseoir un moment sur un des bancs à proximité
pour mettre de l’ordre dans mes pensées-effort
d’ailleurs qui ne rima à rien et qui bien au contraire
encrassa plus le flot idéatoire qu’autre
chose-j’allumai une cigarette et la tirant quelques
instants plus tard un semblant de paix me
revint------je contemplais le monde m’entourant avec
de nouveaux yeux,les belles lumières jaunâtres
qu’arboraient fièrement les lampadaires semblaient
distordues par je ne sais quoi---le frou-frou de la
fontaine crachant son débit aqueux,me semblait
terriblement factice et tout cela s’accompagnait d’une
insoutenable théâtralité---d’une fraude….Le Brouillard
se dilatait en moi---fulgurant et
insidieux-----sabotant avec irrespect le peu de
‘lucidité’qu’il me restait----je me sentais drainé de
mon énergie---Puis au milieu de cette confusion aussi
bien inexplicable qu’inexpliquée j’eus une
hallucination…Où ne l’était-ce pas ?je ne saurai
clairement définir les critères de ce phénomène
sensoriel étrange,mais au milieu de cette atmosphère
terriblement glauque,je vis les arbres se tordre en
des postures immondes,se remplissant de vie et
accumulant autour d’eux un condensé d’énergie
Hébété par ce spectacle,des vers sortirent de mon
crâne
L’aurore dans nos âmes crie
Dieu sur sa création odieusement prie
Les Êtres Silencieux les meilleures parties trient
Voyons ce que les devins et les Pythies en disent
Des Sauterelles pensant attaquèrent La Mort
A son évanescent et putride Port
Bizarrement je me sens fort
VI- L'éphèbe pendant plusieurs jours se mit à la
recherche de cette créature féérique
Qu'il entr'aperçut entre les touffus méandres de
l'épaisse forêt
Il marchait,haletant,étouffant,les pas
s'enfonçant,l'âme submergée de regrets
Songeant au doux bonheur qu'il aurait connu en
s'accaparant de la liberté de ce phénomène lyrique
Mais dans son regret,il s'attrapait à se plaire dans
un douloureux désir
Qui à chaque pas se transformait en pur et sublime
plaisir
"Que de peines sa beauté irréelle et ses charmes
légers ont-ils ensemençé en moi
Telle l'Orgie nous purge d'impuretés croupissantes et
nous procure un dyonisiaque émoi
Son allure traînant en son déploiement merveilleux ne
possédait rien de terrestre
Et comme une douce liqueur faisant effet après
quelques gorgées nous fait voir le fantôme de
Clytemnestre"
Après ce chant de résignation,un aigle survolant la
vallée,ayant entendu ce chant délicieux
Suite à maints détours et acrobaties ouvrit ses ailes
afin de descendre de ses prouesses aériennes
L'Éphèbe le vit s'approcher,l'oeil rigolard et
plaisant,regagner les engluantes contrées terriennes
"Que tu dois être irrité de regagner cette lassante
terre
Je te croyais depuis toujours une propriété des Cieux
Mais dis Cher Être ailé n'aurais-tu pas vu mon artère
Cette chose qui depuis peu m'est le bien le plus
précieux?"
Et celui-ci,ayant attentivement tout écouté fit
briller dans son oeil moqueur une incandescente lueur
"Quel beau chant as-tu fredonné tout à l'heure
Pourrais-je malencontreusement te demander qui en est
l'auteur
Et sais qu'en ces régions dangereux sont les animaux
Et Que sombres sont tous ses différents niveaux
N'oublie jamais de te vêtir de ta pulsion de survie ou
même de tueur
Car en ce moment si désespéré tu es et si hagard ton
visage paraît
Heureusement que t'es tombé sur un bon heur car je ne
porte en moi rien de mauvais"
"Mais par un damné hasard n'aurais pas ma belle vue?
Depuis qu'elle et ses charmes se sont éclipsés
Je ne cesse de trouver en moi un malheur reclus
Et une des ces violences abjectes mais ô combien
plaisantes
Se faisant de plus en plus pressantes de plus en plus
accablantes
Qu'on eut crû que dans le sein de la plus immonde
cruauté elles furent aiguisées
"Sais-tu que son parfum grise
Et que la vision de son être apaise l'âme la plus
méprise
Heureux se retrouve-t-on après l'avoir croisé
Même les branches tordues par un ardent vent
Fouettées par un orageux et pluvieux Temps
Redressent leurs tiges précédemment froissées
"Dés que je la vis je sus que mon coeur désormais
battait pour elle
Il se vit farci de plusieurs voluptés diverses telles
de dansantes hirondelles
Dans un Ciel pur et bleu semble frôler la solaire
chandelle
Confondant un esprit géométrique dans des hésitations
face au terne réel....."
"Calme ton naissante ardeur
J'y fus un jour emballé par une pareille lourdeur
Et que penses-tu que fut le final résultat
Ce sentiment que tu étales avec ferveur
Me propulsa malsainement dans un piteux état
Je vis cet aveuglant soleil dans le Ciel s'éteindre
Et les braises de la passion piteusement feindre
Oh que ces états de pure Volupté me semble loins
Mais que de bonheur à savoir que désormais rien à
l'horizon de mes sentiments ne point
Le Bonheur se trouve dans la mesure,la stabilité et
une certaine tenue
Oublie cette femme qui t'a dans de profondes
confusions perdu
Et Retiens la leçon que je vins à te faire
Car elle est la plus précieuse et la seule qui vaille
la peine d'être apprise
Mémorisée,méditée,digérée,ruminée et comprise
Je te dis de redescendre de ton songe et de regagner
la gluante terre"
"Bah---Ignoble être ailé,par tes propos tu sembles
vouloir me décevoir
Et mes naissants élans tu les veux voir choir
Je te croyais vers le Divin tourné
Mais voilà que de ma quête tu veux me détourner"
VI- La douleur ne peut qu’être cathartique que si
l’individu la provoque intentionnellement en vue de se
purifier
-Se purifier de quoi ?
-Se purifier d’un moi trop pesant,d’un mensonge que
l’on porte en soi en permanence,des personnages
immondes que l’on incarne quotidiennement afin d’être
‘‘correct’’ envers nos semblables tout en étant
incorrect avec soi-même,se purifier des faux rires et
sourires que l’on eut à esquisser de force,ces choses
remplies d’un artificiel et d’une facticité
atroces.Enfin ,rentrer en interaction avec soi-même,la
catharsis est un moyen de dépoussiérer son vrai
moi,l’affirmer sans se laisser être influencé par les
commentaires volubiles de nos semblables,ne plus
prendre en compte leur présence et surpasser les
contingences de la morne vie quotidienne.Et à travers
la douleur,fut-elle d’abord bien canalisée,on peut
atteindre un certain niveau de lucidité,tout au moins
la lucidité requise pour s’apercevoir de la précarité
de tout ce qui nous entoure.
-Mais…..est-ce que la catharsis peut être faite par
mégarde,non-intentionnellement,toujours à travers la
douleur
-Selon moi,toute catharsis authentique est
préméditée,c’est le principe même de la catharsis,on
veut se purifier,et dans le vouloir,il y a une fin,un
dessein,donc une pré-réflexion sur le procédé que l’on
utilisera pour atteindre son but.
En affirmant,cette dernière chose,il se sentit mal à
l’aise,faux envers lui-même.La Théorie semblait
charmante et minutieusement élaborée certes cette
toute dernière affirmation contredisait la sensation
de pureté qu’il éprouva quelques jours plutôt en
faisant le discours d’insoumission.Cette affirmation
théorique ne collait pas avec son émotion et cette
rupture entre la logique et l’émotif lui causait de la
peine.Il cherchait à tout prix une façon de
concilier ces deux mécanismes diamétralement
opposés.Puis,comme jaillie des tréfonds de son âme,une
idée réconfortante vint lui simplifier la
problématique qui l'accusait,cette idée lui fit de ne
pas s’en faire,que tout le monde sait pertinemment
bien que l’émotion et la logique ne se mélangent
point,elles sont comme l’huile et l’eau,essayer de
trouver un terrain d’entente entre elles est
inéluctablement voué à l’échec d’avance.A cette
pensée,le tumulte intérieur de Uheria se fit moins
chaotique,il se résigna à ne plus chercher plus
loin,reconnaissant qu’une aussi sage pensée lui fut
venue au moment propice l’épauler.S’aventurer dans les
lointains déserts de la pensée devenait de plus en
plus dangereux, plus on s’y enfoncait,plus on
favorisait l’entrée de l’inopiné dans notre champ
d’appréhension,un inopiné tel que la folie.Oui la
macabre rencontre avec cette dangereuse enchanteresse
!Il sentait qu’elle approchait ou était-ce lui qui
s’approchait pas à pas sans le savoir vers son
somptueux royaume.Sa seule certitude était qu’il la
sentait,la sentait de loin,la sentait menacé son
idios kosmos,son champ personnel,sa raison !
Article #
Le plus on avance dans les marécageux espaces de
l’existence,le plus l’on est pris de cette a amère
désillusion qui semble nous inculquer infatigablement
et inexorablement que nous sommes seuls dans tous nos
prises de décision,nos actes,nos ébullitions
intérieures,nos inclinaisons,nos folies.Et ce
sentiment d’immense et d’indicible solitude,se faisant
de jour en jour de plus en plus envahissant,de plus en
plus belliqueux a pour but d’éroder nos stériles
illusions sur les valeurs collectives,la communication
entre l’individu et sa communauté.Comme si l’on
chuchotait au creux de nos oreilles ‘‘N’attends pas à
être arrosé par ce jardinier que vous appelez
naïvement Aide,il ne viendra pas au moment
voulu,puises ta force dans le sol et ne sois jamais
surpris par son ostentatoire négligence,si par
pitié,il t’apporte des forces,accepte-les avec
reconnaissance mais n’oublie pas que ces moments se
feront fort rares et que la grande partie du temps,tu
devras fleurir par toi-même ’’Telle est la continuelle
cacophonie que l’on entend être répétée telle une
dissonante litanie divine chaque fois que l’on a le
courage de se perdre et d’espérer;aspirer à de
meilleurs lendemains,des lendemains moins ternes mais
hélas,cette enquiquineuse ne nous laisse pas trop
languir dans le mirage,une fois,l’espérance pointant
en nous,elle se manifeste et avec une irritante
froideur continue:‘‘Que tu fusses seul au monde ou que
tu fus entouré par d’autres de ton espèce que cela
change t-il à ta pitoyable condition,la seule chose
pouvant être d’une aide et de quelle aide,serait
l’illusion de croire à l’entraide mutuelle,au secours
que pourrait t’apporter les autres.Tu dois te
débarrasser de toutes ces sottes illusions et
considérer cette effrayante possibilité que tu es seul
sur cette terre --- Seul es-tu venu dans ce monde,seul
repartiras-tu !’’
Cette voix nous frappe de son timbre sinistre nos
tympans rêveurs et son discours nous est déplaisant
mais d’un autre côté peut-être est-ce elle qui a
vraiment raison et nous trop sourds pour percevoir la
vérité acide de sa parole
Ma Nouvelle Muse Révolutionnaire
Ton soleil est d'acier et de plomb
Que chantent au loin les violons
Ma Divine Stratosphère
Le Matin est froid
Mais que dire de moi
Que de vous je suis désormais épris et que je respecte
volontiers vos engagements-----David est Un Archange
noir qui vit en vous une laiteuse et riche
muse.........Nymphette de la
Noire gloire et de la ah Odieusement compliquée
Littérature de L'Âme-----ce document suivant devra
sceller notre amitié amour au delà des murs de
l'éternité;c'est ma chair faite poésie que je
vous dédie-----je crois être amoureux de vous---votre
limpide façon d'être m'a ravit au plus haut point
jusqu'à ce que mon âme apparemment tombe peu à peu
amoureuse de vous----Votre Chapeau m'a montré votre
dandysme,le pétard fut une exquise ivresse qui
justement si immensément exquise à passer avec vous
que mes fibres nerveuses toujours en
tremblent-------Je vous remercie infiniment pour ce
moment NMR De non cranium----Chakras se démultipliant
à L'infini venez embraser la diabolique caboche de MA
GRANDE AMIE NÉMÉSIS-----Le Voyage de l'Âme est la
seule
solution aux névralgies cérébrales
(A Florie-Anne Galy)
On était grandement embrasés parfois---
Ne trouves-tu pas?
Même dans le funeste trépas
Passion demeura notre foi"
Était-ce une ridicule ivresse
Qui si bêtement poussait à la tendresse
Feinte-voulue-exagérée par endroits
Le Chemin du désarroi est étroit"
Philosophical Cheese
Do you remember Leibniz?
I ate his philosophical cheese
It was indeed tasty
Whereas my sad belly to it was nasty
Nonetheless Science authentic
Is a turmoil frantic
Don't we all have sycophantic gods?
That stain the soul with ignominious muds?
Sei frölich
Leben ist köstlich
Adore Truth
Abhor Youth
Too simple a formula isn't it?
Did I mean that
Or is it something else that at my place meant it
Enjoying freedom is an art
and maybe the most art difficult to exist
To its enthralling powers and scents could thou resist
?
Chilvar of the Night
Prince of Artful Affright
The world can wait for us
As we are riding our celestial horses
Humpty dumpty---lumpty----mumpty
Shakespeare,the desire Shaker
Makes our medullas oblongatas fume
Like hay or the pipes of Hume
And Satan the brilliant Truth Faker
Is he the soul Baker
Or the Mind Taker?
Both one must presume
When confronted constantly to the forces of Doom
A man ask'd to his companion Tamberlaine
Do you remember the girl of the name Jane?
Who did make my heart cry in pain
I've looked for her in the sky and on the earth in
vain
In thunder,lightning or in rain
Nothing could thereon heal my heart slain
O my friend,Divine thane
Passion has devoured thy brain
Look at what happened to jolly friend Kain
His Muse gone,he just trembles in agony and in chains
Love is a divine tool when greatly sharpened but when
the fire of forge sharpens it utterly like a poisonous
dagger it becomes an instrument of sordid deeds
Fair Lady ignoring me
Can but only hurt thee
From thou I desire no fee
But in our commerce to act free
And to thy door a precise and certain key
La sensation que l’on éprouve à l’égard d’une chose
Serait plus importante que la Chose en elle-même
Ce que la chose engendre sur et en nous primerait
Sur la Chose et donc l’existence de la chose en
question ne serait qu’un prétexte pour nôtre
sensibilité et notre raison de sentir----toute chose
en soi serait foncièrement futile mais utile du fait
qu’elle nous fait sentir et par le même fait être car
sentir c’est déployer la force intrinsèque à
l’authentique donnée ontologique de notre
identité-----le plaisir,la souffrance la peine ou la
joie,l’exaltation ou la tristesse ne nous définirait
pas certes mais serait des catalyseurs aussi divers
qu’hétéroclites pour mener au mystérieux Néant de
non-être que supposément nous devrions
être……….Atteindre l’authenticité de l'Être-----être au
plus profond de son être serait ipso facto s’annuler
dans le non-être….telle une corde que l’on étire
jusqu’à la rupture finale……l’être qui s’accomplit
réellement serait l’être qui déciderait paradoxalement
de se désarticuler de l’être pour être plus dans le
non-être…….Confusion y aura-t-il peut-être dans cette
notion abstraite d’être et de non-être……mais
simplifions---supposons que le degré acceptable d’être
serait la Conscience directe et simplissime d’être et
le degré où se mêlent tumultueusement et
harmonieusement les forces tendues de l’être et du
Non-être sont ce que la Conscience appréhendant son
potentiel antithétique-ment annihilatoire
et agrégatoire à la fois appelle Dieu-----La force
régulatrice de l’Univers qui unifie les choses dites
in-unifiables----qui chaotiserait le Chaos et donc
l’ordonnerait………..Du Chaos est supposément né
l’Ordre……….le Chaos aurait-il enfanté l’Ordre comme
Dieu aurait créé l’Homme,si cela est le cas Le Chaos
serait une structure infiniment plus complexe que
L’ordre que l’on arrive à assimiler par les voies
physiques et sensorielles…..l’harmonie ordonnée serait
une harmonie élémentaire comparativement à l’harmonie
chaotique…..Ce que la Conscience Humaine affublé du
nom de chaos serait une force si gigantesque à
soutenir pour sa perception si limitée que butant sur
l’incompréhension ayant voulu la disséquer son
lamentable scalpel se distordit à son contact
Sensibilité d’enfer ou l’Anarchie idéalisée
Tous les participants de La Nouvelle Anarchie étaient
réunis autour de leur leader.Celui ci se trouvait au
milieu de la structure circulaire qu’ils avaient
formée autour de lui,rayonnait autour de sa personne
une aura se dilatant comme embrasée d’une violente
expansion thermique.Son visage dardait d’ardents
rayons invisibles à l’œil nu mais clairement
perceptibles aux visages qui d’une lueur ébahie et
presqu’extatique,le sondaient en sorte que l’on
pouvait facilement imaginer que la trajectoire de
leurs regards étaient maints rayons divers reliant le
centre O d’un cercle bien défini.Étant donné que ce
centre était animé d’une rage savante,vibrante
,faisant frémir toutes les cordes de son instrument
circulaire. Son visage était empourpré d’une chaleur
songeuse,presque versatile…..La chaleur que répandait
sa personne s’infiltrait dans toute la structure
réceptive…..Et la position qu’il tenait au milieu de
ce cercle faisait étrangement penser à un rite
sacré.Tout le monde présent dans le décor le fixait
hypnotisé ,n’ayant jamais sûrement vu un tel
déploiement d’énergie et de foi dans un projet qui
même pour les esprits les plus enflammés paraissait de
la pure démence…..On attendait impatiemment les mots
qui sortiraient du Théoricien…Ils ne tardèrent pas à
se manifester…..Accroupi,se tenant la tête lourde
d’idées difficiles à contenir ,et ébouriffée d’une
belle crinière broussailleuse, visiblement légèrement
dégrisé de son précédent délire sémi-prophétique ,
semi- apocalyptique, lentement il se leva et en
scrutant au fond de chaque figure dit posément : «
Chers Confrères,le temps tant attendu est venu—après
plus de deux millénaires de pure spéculation
théorique,nous osons entreprendre le dur labeur qu’est
d’appliquer et de mettre en œuvre la théorie. La
lueur d’un nouveau monde scintille déjà des ses
premiers rayons timides et blêmes ,si pour le moment
vous les trouvez faibles et insignifiants, ne vous en
faites pas ils ne tarderont pas à se faire plus
ardents.Regardez le soleil fumeux suspendu dans les
airs qui agrée avec notre entreprise……Oui des cendres
de L’ancien Monde naîtra le monde,le nôtre,celui de la
Liberté absolue,la liberté sans Dieu,car quelles plus
fétides idées l’ancienne structure a-t-elle caché sous
ce nom qui semble porter tous les espoirs d’une
humanité misérable priant littéralement les Cieux pour
avoir sa misérable faveur……Qu’avons-nous désormais
appris après une longue et rigoureuse application à la
Supplique Céleste sinon qu’elle ne nous répond jamais
en retour.Toutes les idées véhiculées par l’ancienne
res stultia s’abîment en ce jour..en ce jour de
révélation.On brûlera jusqu’au cendres de nos âmes
momifiées par le passé.Oubliez le Passé,mes
frères,votre vie prend son véritable essor ce
soir,quand tout point qui incarne L’autorité et Le
sacro-saint Ordre seront rasés,réduits en
particules poussiéreuses,lorsque la Déesse
Désuétude revendiquera ses biens et nous débarrassera
de ces Obstructeurs de la Vie.Quand tous les
gouvernements auront explosé et toutes les polices
dans d’atroces spasmes et diverses contractions
sporadiques auront implosé,l’homme enfermé depuis sa
conception dans toute sorte de systèmes à abêtir
marchera sur la surface terrestre,libre frais,aussi
léger que la plume dorlotée au son doucereux du
vent,Sa conscience éclatera d’une nouvelle puissance
désormais à jamais inasservissable,bravant toute la
structure qu’il nomme par manque de sensibilité
adéquate Réalité,discernant aux plus enfouis confins
du Cosmos ses théorèmes les plus alambiqués,dans sa
perception le temps ne sera plus,pas moins l’espace
qui dès lors ne sera que le miroir de son éveil,un
long éveil à une vie qu’il a appris à connaître.Quand
ces boîtes de fer que vous voyez seront abattues et
que par là-même la Nature se rappropriera ses biens
depuis fort longtemps subtilisés,la lumière de la
vérité nous aveuglera mais nous nous apprendrons à
nous y accoutumer.Les Binocles métaphysiques noirs que
l’on portait jusqu’à présent ne nous seront de plus
aucune utilité.Nos rétines fragiles à son contact de
prime abord brûleront de douleur et de regrets,se
contractant pour nous préserver de l’incoercible
véracité…mais mes amis c’est à ce prix de nous brûler
au feu de la chandelle,cet inévitable Pretium Doloris
que l’on doit abandonner nos anciennes habitudes ayant
pré-formatées en nous jusqu’au moindre crépitement de
notre âme….Notre système immunitaire et défensif à La
Vérité doit être également éradiqué de nos mièvres et
par trop confortables et ô combien réconfortants
automatismes…..L’âme endolorie mais renforcée,nous
irons vers la mutation et si Dieu il y a,il nous
craignera car nous serons des créatures ayant élucidé
le mystère auparavant insondable de l’Univers.Qu’il
nous envoie ses troupes d’Archanges,aussitôt qu’ils
apercevons nos lignées,de la frousse la plus «
divine »ils rebrousseront chemin….Oui amis ce jour
vous appartient,si la démence brave L’ordre,sa
cohérence et la bienséance,commençons à partir de cet
instant même à la mettre en marche,à devenir les
Pragmaticiens de L’Anarchie Spirituelle et
Spiritueuse,nous procéderons à l'anéantissement
mathématique de toute logique prédéfinie,c'est-à dire
à commencer par nous-même,créer la schize nécessaire
pour la régénérescence qui fera naître nous de nous
même,mutilant ainsi les parties gangrenées en
nous…..Sur ces notes quelque peu cacophoniques,mes
confrères,épuisons le champ du Possible……. »
Liturgia Sardonica
In my soul strange terror and visions of tremendous
wrath
The world on its destroyed piedestal hail
To the anarchia that's coming along the Cosmos
Light gushing out rays of inextinguible dunamos
Directly into the visceral pain centered frail
Is this what we call Catharsis ex holograph
My forces are fading away,escaping fragile
I see that redeeming a soul is art agile
Anarchy to reach a certain beauty had necessarily had
to suffer----therefore do not take too seriously her
agony within thy school.......it is a necessary
process in order to attain sublimation----anarchia is
not a finality(actually nothing is and Nothing should
be)but a stage that can only give prolific things to
someone only if one knows that he's a temporary
anarchist and not an eternal one and even if he were
to proclaim the sacro-saint eternity of his
anarchistic
works may he be aware that the fundamental rule of
anarchy is that anarchy is a mind blowing energy but
on a long term period it really blows the mind
entirely and if the mind is blown what tool could one
use to continue and complete the expression of his
being?
I'm quite flattered thoroughly by the express-ness of
thy replica------my day was quite horrifically
pleasant(again stuck with the perpetual notion of
paradoxes)---I Met Alexis who I was looking for since a
moment now,around the deserted streets of
Plainpalais,he was stoned as a Cone----smoking his
ganja cone.We spent the afternoon together and while
descending on a downhill with a board my body gaining
extreme and
voluptuous velocity almost hit two adolescent girls
and the whole scene finished itself with a big bang
me(or more specifically my body) meeting the
ground-----therefore I tasted the delightful and
awe-inspiring pain of velocity----I came to this
conclusion "TOO Much Velocity kills velocity"----My
cell phone entirely destroyed within the fraction of a
second of my spectacular fall----I was more than
thrilled to know that some people saw that bail (me in
a "vulnerable" position)and even more thrilled to know
that the persons i wanted them see the actual and
temporary annihilation of my being didn't see
it........Upon these words
Hab mut and awesome things
to the fair lady
Die Welt ist möglich
L'odeur qui me parvient est mielleuse
L'Univers m'est d'une lumière hideuse
Le réel d'une clarté inhumaine
Que l'existence en ces périodes me semble hautaine
Douleur infusant mollement dans les tréfonds de mon
âme effarée
Gémiras-tu tout la nuit?
Jusqu'au seuil du prochain minuit?
Que les vifs faisceaux lumineux viennent te soulager
de ce sentier égaré
Mon piédestal existentiel est frêle
Mes états d'âmes sont des plus grêles
Dans un ciel maussade et austère
Un oeil torve nous épie avec ardeur
Nous saute avec une amitié qui leurre
Sa présence ne nous inspire pas un orgueil vert
Toisant avec son odieux sourire
Palpant notre intimité avec irrévérence
Tournoyant son globe oculaire sans distance
Nous sommes résignés à une existence de cire
L’Existence est un axe spatio-temporel autour duquel
s’agrègent,se tissent de violentes circonvolutions tel
un arbre autour duquel de sauvages et tenaces
lignasses s’accrochent.
Dans cette sinuosité étrange le moi s’efforce
vainement à tenailler l’arbre,par moments
Essaie une symbiose ou encore tellement happé par
l’axe qu’il ressent le besoin de s’y
Détacher afin de ne pas se perdre de vue,d’affirmer
son ego,de ne pas s’effacer,
de démarquer son Idios Kosmos,une sotte tentative
d’être ou tout au moins de paraître
indélébile,mais nous savons tous que rien de nous ne
reste ici bas,tout s’envole tels les
restes d’une dépouille incinérée au vent,telle une
délicieuse poésie,tout rejoint le lointain
abîme de l’Oubli.
La loi même de l’existence est fondée
sur la précarité et de l’aspect transitoire des choses
qui nous entourent.Tout bouge et tout doit bouger car
la vie qui est
synonyme de perpétuelle périgrénation,est dans le
mouvement comme l’aurait dit Aristote
mais ce qui est intéressant est que deviendrait le moi
sans l’Arbre de la Vie,de L’Existence ?
Pourrait-il subsister sans le repère avec lequel il
pouvait s’allier en faisant preuve d’humilité ou en
moments de montée narcissique,en accès d’égotisme il
pouvait faire étalage de son touffu et superflu
plumage tel un paon?Si l’Arbre s’avérait un jour
déraciné par un quelconque incident,un orage,une
tempête ou un impétueux et dévastateur séisme que
deviendrait il? Livrer à lui même et ses propres
moyens?Périrait il aussi tel son protecteur et Mécène
de longue date ?Certainement
I'm Thy Official Soothsayer
To you giving a blessing and a Divine Prayer
As easy as one-two-three
I liberate thy soul
From the Fiendish Foul
And Cleanse Internal Spree
Until your most secret phantasms
Blow up in dark and glowing orgasms
Entends-tu entonner derrière toi cette vibrante
harmonie?
Oserais-tu la renier par simple pulsion de restrictive
parcimonie?
Le silence est le langage des timides a-t-on dit
Mais est-ce le silence qui en nous bondit
Facilitant l'échange métaphysique entre nos corps
Ivres de tacites attouchements,effleurant la sombre
chimie d'or
Chimie dangereuse mais si doucereuse que le mortel
derrière s'y cache
The Opium Of Existence
What is the meaning of all this?
I can not recall the Kingdom of lost Bliss
When my deceitful memory freezes like ice
And do not properly respond to me like a shivering
vice
Is all this an aborted dream?
Is reality soft enough to let me open my occluded eyes
Eyes long ago closed to interior silence and tearful
cries
In dismay, I ask my sullen self "Is Life a tumbling
stream"?
Where could I find adequate relief?
Should I seek it in the sky or in the sea?
Or am I just according to great an importance to my
little me
Trapped here between Doubt and cosmic Loneliness i'm
devoured by futile grief
"Fair is foul and foul is fair"
But such truth today is so rare
And often such a hope illusory
My Burden yet so light
Now my poor soul is filled with fright
'Tis a place inaccessible to joyful light
My battle detains in its bosom no cadence
My Triumph weak of grandeur no real eloquence
To think this what a singular pain
Could I hence watch in the mirror tomorrow
Without tremendous guilt nor disgraceful sorrow
Or bear in my eyes signs towards myself of overt
disdain
Is this a revery pleasant or an alarming nightmare
Both may be wandering indefinitely towards an unknown
somewhere
In my present state I can not perceive the notes of
Delicious Delight
In me trembles the triumphant march of a Pernicious
Fight
All I could affirm as an epigraphic sentence
Is that Pain and Despair are the Opium of Existence
"NOUS DECOMPLEXIFIONS LE REEL AFIN DE MIEUX LE
SAISIR"telle était la phrase gravée dans la mémoire
post onirico-préhensive de Horatio.Probablement un de
mes délires irréalisés prenant forme dans mon espace
hypnagogique se dit-il.Mais quelle belle phrase!Simple
d'apparence mais complexe à l'intérieur.
Elle pourrait lui servir de point de départ pour une
nouvelle création artistique de n'importe quelle
nature qu'elle soit........Mais pour le moment il
fallait se préparer à affronter le nouveau jour
naissant.Il sortit des confins douillets de son
lit,avec la plus grande difficulté essaya d'ouvrir les
yeux,mais la trop puissante et aveuglante lumière du
jour aggressait ses membres oculaires.Il réussit à se
mettre en position assise sur le lit et resta immobile
comme cela pendant un bon moment.Jugeant avoir regagné
la totalité de ses esprits,il voulut se lever mais
trébucha contre la tasse de thé qu'il transporta avec
lui la veille avant de se coucher.Le liquide que
contenait sagement la tasse avant cette inopinée
intrusion dans sa quiétude se répandit,s'en
allant,grignotant l'espace que la surface du parterre
lui accordait."Merde"pesta Horatio s'apercevant du
désastre quelques fractions de secondes plus
tard,"elle commence sacrément bien cette journée"
continua-t-il en pensée.
Il descendit chercher une
serpillière pour essuyer la flaque venant de voir le
jour.En bas tout était sombre,plongé dans une obscurité
quasi-totale.Il alluma et exposa une nouvelle fois ses
yeux au supplice photonique.
Personne ne s'était donc
pas encore réveillé.....étrange!Il remonta et étendit
la serpilliére sur la superficie touchée.Une fois
débarrassé de ce problème il s'attaquerait à un autre
probléme:faire sa toilette.En se dirigeant vers les
toilettes,il vit son chat Onuros étendu devant la
porte,las,pensif,résigné presque fataliste, ses traits
étaient différents de ceux qu'il lui connaissaient,sur
sa figure naguère joyeuse,folâtre et pétillante on y
lisait désormais de la sérénité,une totale quiétude
l'enveloppait en laissant imaginer des rayons de
sagesse émanant de son être.
Ce spectacle auquel ne
s'attendait aucunement Horatio le déboussolé,"il ne
restait qu'une toge ocre et la position du lotus pour
qu'on t'eusse pris pour un lama tibétain"remarqua-t-il
en caressant la douce fourrure du chat.Etrangement,le
chat ne lui rendit pas sa caresse comme d'habitude,en
se blottissant contre lui.Cette-fois ci il parut
distant,absent et froid.Il se leva flegmatiquement et
descendit les marches des escaliers avec un pas sûr et
lent.Que se passait-t-il?Qu'était devenue l'humeur
espiègle de son cher Onuros,sa nature fallacieuse et
perfide mais tout du moins
sincère?Mystère............................
Dès son
réveil il avait pressenti quelque chose,une
présence,un ajout,une onde étrange.Cette onde frayant
un chemin dans son échine,parcourant tout son
être,sondant ses tréfonds les plus abyssaux.Quelque
chose ne collait pas au décor habituel...mais quoi?Il
ne saurait le dire.......même la maison quelques
moments plutôt neutre glissait peu à peu sous
l'emprise de "L'Onde Ajoutée".Il réalisa que son
esprit divaguait par delà les étendues que lui
laissaient entrevoir les fenêtres,il se décida donc
d'aller faire sa toilette.En pénétrant la salle,il vit
l'imposant dicton "Gnothi seauton"(Connais-toi toi même)
incrusté dans une belle gravure couleur or
rayonner.Chaque jour,depuis son installation,ce
précepte hellénique prenait de plus en plus
d'ampleur,de plus en plus de sens et d'indicible
quintessence,et après chaque réveil semblait pointer
du doigt le sujet auquel il s'adressait à regagner sa
vraie nature d'être,comme si une authentique
permutation avait eu lieu en lui lors de ce voyage
ensomeillé,un changement.
Il prit sa brosse,la couvrit
d'une couche de pâte dentifrice,la porta à sa bouche
et commença à la promener dans tous les recoins de son
orifice buccal,elle avait un goût étrange,différent de
celui des autres jours........à ce moment même de
rêverie,il lui sembla qu'il avait entendu trois coups
brefs sur la porte de la douche.Il ouvrit,s'attendant
à voir un individu de taille humaine,il regarda droit
devant lui et ne vit personne,il regarda donc en bas
et vit son chat Onuros encore plus lumineux dans sa
prestance,toujours arborant ce même air pensif mais
cette fois-ci le chat semblait plus préoccupé,plus
aspiré dans sa réflexion."Oh c'est toi ?"fit Horatio
d'une voix visiblement troublée"entre si c'est cela
que tu désires,d'ailleurs tu n'as pas pris de douche
ça fait un bon bout de temps,on profitera pour la
faire en même temps,non?".Le Chat semblait totalement
absent et enfin de compte s'immisça dans la
douche."D'habitude il montre plus de réticence à
l'égard des douches que lui est-il advenu?en espace
d'une soirée'' souligna en pensée Horatio.Il alla vers
la baignoire couler le bain,une fois l'eau ayant
épousé la forme de la baignoire à moitié,il y mit les
produits nécessaires pour la
toilette:savon-déodorants-Shampooings,etc.Puis vint
Onuros qu'il prit délicatement du sol afin de
l'insérer dans le bain déja mousseux.Il fut surpris de
la non-résistance du félin,sa docilité et obédience
doctes.Jadis cela aurait été impossible,griffures et
égratignures auraient fait parti des inviolables
préliminaires du processus "sanitaire".
Le félin se
hissa dans la baignoire,sonda les chaudes
profondeurs du bain et essaya de trouver la position
qui convenait le mieux pour une installation optimale.
"Incroyable,incroyable ne cessait de se dire
Horatio,non seulement tu es devenu aussi imperturbable
et serein qu'un lama mais tu as su trouver de
l'hédonisme dans ce qui était ta phobie la plus
mortifère,que
t'est-il arrivé mon chat ?''poursuivait t-il en
frottant le corps étale du chat visiblement ravi de
cette initiative,fermant les yeux par intermittence en
signe de bien-être.Plus Horatio frottait son chat,plus
ce dernier semblait mieux se porter,ses prunelles
semblaient s'enflammer d'une intense lueur électrique
de satisfaction et par dessus-tout,"l'Onde
Ajoutée"semblait plus concrète,embrasant d'une
fulgurante emprise le réel.Il pouvait la
sentir,dure,brute,voltigeant dans les airs.Sa présence
était désormais manifeste,sans subreption
aucune.Etait-ce son chat l'émetteur de l'Onde?Ou
était-il lui aussi victime de cette étrange
présence.
Il sortit du placard qui se situait à
proximité de la fenêtre une serviette propre et
parfumée de délicieuses odeurs ,sécha le félin trempé
qui une fois sec,le gratifia d'un lascif calin.
"Ce n'était pas tôt", proféra Horatio. Le chat de sa
langue humidifia ses moustaches afin de les
lisser,touché par ce attendrissant spectacle,il prit
le félin dans ses bras,l'accabla de maintes caresses
puis le regarda droit dans les yeux.La fulminante
lueur électrique de tout à l'heure s'était grandement
intensifiée,les prunelles se trouvaient
dilatées.......puis d'un coup presqueirréel il sembla
être pendant une fraction de seconde en totale
osmose, faire.
Un avec la Conscience du chat.Décidément
les choses allaient de mal en pis,pendant un moment il
crut perdre la raison.L'Onde,la présence
non-identifiée,l'Ajout étaient bien réels en fin de
compte.
D'ailleurs pendant cette fraction de symbiose
d'ontologico-cognition,il eut l' impression d'être
extirpé de force de ce que l'on nomme le réel,sa
conscience dilatée jusqu'à son extrême
flexibilité,englobant tout,percevant toutes les
nuances de l'existant,s'appropriant tous les
mécanismes de l'être...........et cette lumière....oui
cette assourdissante lumière,étant cacophonie et
mélodie,ordre lumineux et désordre acoustique en même
temps,fustigeant chaque parcelle de son conscient prêt
à se débloquer d'un violent jet -- puis enfin le
retour à l'état de conscience initial,cette descente
teintée d'étranges couleurs se mouvant en étranges
sinuosités,la recollection méthodique du champ
conscient-d'abord le supra conscient,
l'infra-conscient puis l'entassement et la remise en
place par blocs successifs du réel,la réalité se
recompose par fragments,retour à la vie
quotidienne....................puis un mal de tête
terrible,une douleur à vouloir vous faire ouvrir la
boite crânienne contre un mur........Si tant de choses
en si peu de temps,avait-il halluciné,c'était
probable,c'était forcément cela,c'était sûrement
cela,sinon quoi d'autre?
Toute cette journée était un
immonde simulacre.....de bout en bout.
Il laissa tomber
le félin qui retrouva son équilibre aussitôt
atterri.Ce Voyage a-temporel devait avoir quelque
chose avec Onuros et cette grisante électricité
jaillissant de ses yeux.Il était figé sur place au
beau milieu de la pièce essayant de rassembler par
associations d'idées,tournures inductives et
déductives ce qu'il avait vécu jusque là,depuis son
réveil,lui trouver un sens,une logique mais ses
efforts s'avérèrent vains et infructueux.
Mais la
preuve qu'il avait quand même "voyagé",résidait dans
ce message obscur tournoyant inlassablement entre les
quatres murs de sa pensée,pris au volet lors de sa
re-descente ou de son ascension,il ne savait plus:
Le Soleil de la Vérité
s'est levé
Et le Voile de
l'Illusion déchiré
Des odieux tourments que t'ont infigé
certaines questions
La Seule et Vraie Cognition
te libérera
Véritable fardeau que l'entêtement de
l'Ignition
Une fois porté,bien et méticuleusement doit-il être
gardé
Et empêcher doit-on les yeux volubiles et indiscrets
voulant le regarder
Car sans sans ses éternelles et agaçantes précautions
notre frêle âme errera
> Chloé,divine enchanteresse
> Qui parfois mes ardeurs presse
> Le Sort nous a ensemble réunit
> Dans cette rencontre inouïe
>
> BELLE COMME LE JOUR
> TOUS TES POURTOURS
> JAUNISSENT DE JOIE ET DE LASCIVITÉ
> Lactescente
> Que mon oeil ne dusse périr encore
> Devant le temple de vos yeux l'immaculé or
>
> Cette balade marquée par le hasard n'est pas si
> aléatoire que cela
> Je vous embrasse Chloettine
Elle se rua,lui prit le bras et lui chuchotta des
douces paroles au creux de l’oreille.Puis petit à
petit sa figure remplit son champ de vision,deux
paires d’yeux verts dardaient en lui un regard aussi
violent qu’il aurait cru qu’on lui sondait des
impuretés dans l’âme.Le regard se faisait de plus en
plus ardent,la flamme verdâtre illuminant les yeux de
Cordélia telle une chandelle galvanisée d’un produit
dangereusement inflammable.Son souffle était
saccadé,et sa figure ne faisait que
s’approcher,s’approcher telle une vraie
fatalité:aucune échappatoire n’était possible,Uheria
devait se plier une fois derechef à la volonté
sensuelle et enflammée de la provocante Déesse aux
yeux verts.
Le Musc de la déesse se faisait de plus en
plus proche,des senteurs divines s’y émanaient,une
sorte de parfum mélangeant ingénieusement
Caramel et menthe.Les fines molécules d’odeurs
s’engouffraient lentement dans ses narines
irritées:c’était un délicieux feu d’artifice
olfactif.Il se serait cru aux lointains confins d’un
Paradis immaculé.La douce chaleur du musc parfumé
l’enivrait de joie et de béatitude.Il saisit à son
tour le fin cou de la déesse rayonnante d’une beauté
éclatante et se décida enfin à s’adonner à ce
chaleureux moment d’osmose amoureuse.Les bouches se
cherchaient,avides de vite trouver leur âme sœur et
les langues gonflées de désir voulaient s’unir
éternellement.Le baiser parut éternel,une lente
vibration fit frémir les deux corps entrelacés dans
une union quasi-sacrée.
Dans ce parc enchanté, où tout
paraissait resplendir d’une nouvelle couleur, une
couleur vive et aveuglante d’amour et de paix,où les
oiseaux chantaient une symphonie majestueuse et encore
plus magique par ce fait d’improvisation à l’unisson
rendait toute cette expérience irréelle,rêvée et
phantasmatique.
Elle était proche d’une expérience
transcendantale,il naviguait sur l’éternité et n’avait
aucunement l’intention d’y descendre mais la
transcendance a ses lois,il fallait s’extirper de
cette miette magique d’éternité et redescendre à la
dure et atroce réalité et dont ses plus fidèles
agents:la pesanteur et un effondrement lent mais sûr
du monde dont uniquement la tête était
perceptible,uniquement la pointe de l’Iceberg se
faisait visible mais d’ici peu une partie plus
importante de sa démesure ferait surface,ça pouvait se
sentir.Ce moment d’évasion furtive n’était que
temporaire et ne pouvait durer éternellement,il le
savait bien mais il l’aurait souhaité.Il l’aurait
souhaité que ce moment de bref répit puisse être
éternel.Que son passé,sa vie,son moi,son identité
entière ne soit qu’un lointain souvenir……
Qu’il aurait
tellement aimé se fondre st s’être confondu avec le
Flot épuratif de l’Éternité.Des flots remplis d’amour
et de gratitude le traversaient lorsqu’il rouvrit les
yeux pour découvrir le visage de sa puissante Déesse
des vibrations de bien être parcouraient son échine de
haut en bas,elle aussi rouvrit les yeux une fraction
de seconde plus tard,ils se dévisagérent
intrigués,intrigués par ce moment partagé tout
simplement inénarrable.
Elle était encore plus
belle,plus éclatante que la Colère Divine,ses cheveux
un peu en désordre comme ébouriffés par une vague onde
magnétique lui donnait vraiment une allure divine,son
visage rayonnait de pureté,il s’empressa se
l’enlacer,de l’enlacer à l’étouffer,elle fit de
même,le message était clair et sans ambiguïté
aucune:elle avait remporté la partie,et son triomphe
était on ne peut plus somptueux.
Elle était sa Déesse
et elle lui avait ouvert les portes de L’Éternité,il
lui devait tout au moins sa reconnaissance.Il
chuchotta donc quelque d’assez inaudible toujours
enlacé par sa Déesse se finissant en un borborygme de «
erci ».Il s’était recouvert d’un épais manteau de
sérénité,oui,il était serein là dans les bras de
Cordélia,Sa Déesse aux yeux d’un verdâtre hypnotique.
Les femmes et leur malfaisance
.Les femmes sont des
créatures qui attristent et qui infligent des douleurs
indélébiles.Elles paraissent dépourvues d’immondices
et propres,platoniques et salubres……..
Quel beau simulacre!Elles ensorcellent avec leur doux
parfum,leur grâce légère et ce maniérisme
indicible,jusqu’à ce qu’elles vous emportent dans les
hauteurs extatiques de l’onirisme.Elles donnent une
nouvelle allure à l’existence,une infime lueur
d’espoir pour vous la retirer impitoyablement,elles
agrègent pour éradiquer.On se demande ce qu’elles
intentent faire en fin de compte,que veulent elles au
juste,Veulent elles tout simplement s’accaparer de la
modestie d’honnêtes hommes ?????Si cela est le cas
quel machiavélisme !Enflammer pour enfin
éteindre,bâtir pour enfin faire écrouler,ingurgiter
pour enfin dégurgiter,étreindre pour enfin
rejeter.Quelle cohérence y a t-il dans toute cette
agitation futile ?Et au dessus de tout ce désordre
infâme, elles EXIGENT qu’on ne les mésestime pas,qu’on
ne les méprend pas,pour conclure qu’on ne soit
phallocrate à leurs égards.Elles s’offusquent quand on
leur rabat à l’oreille qu'elles représentent les
instrumentum diabolicum de l’homme.
Que voulez
Vous que je dise,attendiez vous que je vous encense le
dos en préconisant votre majesté et votre sagesse
infinies.Non seules les personnes dignes ont le
privilège d’arborer ces titres.Vous êtes
perfides,visqueuses,souillées et incroyablement
loquaces.Votre postérieur est la maison d'accueil et
votre cœur est la maison d’expulsion.Au-delà de cette
frénésie grotesque,y-a-t-il en vous quoi que ce soit
demeurant pur ?J’en doute fort.Vos pensées doivent
être aussi rouillées que votre sincérité.Si elles
avaient quelque attrait odoriférant,elles seraient
probablement nauséabondes.
La Couche endolorie
J'ignore si je suis fait de flamboyants aurores
Mais suis-je certain d'une chose
C'est que mon âme endolorie d'arthrose
De bons et plaisants moments ne se remémore
La Vie me fut tendre et douce
Que quand je ne palissais de frousse
Et lorsque telle une berceuse
La beauté à moi venait merveilleuse
Me mirer et je me sens atroce
A souhaiter que ma mort soit plus véloce
Je serais immolé dans un bain de flammes purificateur
Qui vif m'avalera et me canonisera en symbole
édificateur
Rien---m'adonner à une débauche fumigène
Désespérément cherchant le métaphysique oxygène
II)Désabusé à L’infini l’Homme se prend pour un
rejeton de Dieu
Qui aurait malencontreusement invectivé les cieux
Ach Qu’il est difficile d’être en ce bas monde pieux
Je m’immolerai ayant atteint l’âge vieux
Contemplant l’ineptia humanitas
Je pus discerner maints théorèmes abscons
Dont l’un était si gauche qu’il prit en considération
le chameau pour un thon
L’éternel est le somnifère délétère que nous
ingurgitons pour penser nos douleurs métaphysiques
Et une fois calmées la débauche nous embrase les
exutoires physiques
Qui avait déjà dit que l’on pouvait cracher de mille
et une façons
Que cela fut par la bouche ou les méandres purulents
d’un caleçon
Avons-nous de ce monde appris nôtre leçon
A l’Horizon flamboyant d’un rouge pourpre le soleil
doucereusement décline
Sur la Méta-Urbano- Humaine Particule qui s’échine
Dans le tohubohuesque Chaos où Nymphes et Minotaures
se déhanchent lascivement
L’Histoire éradiquée et refaite à nos souhaits nous
attendons passivement
Que Le Super Neutron de Technétium se dissout dans
L'Atmosphère en fission avec de l’Uranium et des
neutrons
Afin d’engendrer une réaction en chaîne avec un début
chronométré et chronométrable mais avec une fin
impossiblement tangible à L’œil demi cyborgien de
L’Homme Homme de L’espace Homme du Néant archange
déchu se refaisant une renommée au paradis
What....You do not start something without achieving
it---- it's a sin.........added to that the Victorious
strategist only starts the Battle after Victory has
been truly conquered
Que de choses avions nous partagées
Que de beautés somptueuses avons-nous explorées
La nuit du Bonheur nous n'avions pas suffisamment
imploré
Les étoiles vigilantes nous toisèrent pleines de leurs
mortifères dragées
Et te rappelles-tu nos espérances----déçues
Nos chastetés sentimentales embrasées
Ces Sirupeux jours où toute ignominie était rasée
Où les anges d'une antique et faramineuse beauté à nos
pieds étaient chus
Et leurs regards hagards remplis d'infecte envie
Puisque défendus de toucher aux fruits de la Vibration
Cette Vibration endiablée qui nous secouait telle
une divine Stratification
Nos empressements de chairs étaient cois mais d'âme ô
combien remplis d'Incandescente Vie
Entends-tu entonner derrière toi cette vibrante
harmonie?
Oserais-tu la renier par simple pulsion de restrictive
parcimonie?
Le silence est le langage des timides a-t-on dit
Mais est-ce le silence qui en nous bondit
Facilitant l'échange métaphysique entre nos corps
Ivres de tacites attouchements,effleurant la sombre
chimie d'or
Chimie dangereuse mais si doucereuse que le mortel
derrière s'y cache
Douleur Suprême et superbement exquise quand
m'accrocheras-tu de ta puissante attache
Le chaos est la condition de toute conscience
Unique même pour son authentique déploiement
Ersatz dérisoire de chaos l’Ordre dans ses
intempestifs aboiements
Hurle d’éreintement et de peine,ne sachant égaler son
confrère dans sa science
Rumine tout sa rancœur,comprenant que tout ordre est
éloignement
(Et que tout désordre même dérangeant à l’œil n’est
qu’alliance)
Donc je me repose
Sur les douces roses
De L'arth-rose
Ingurgitant maint glucose
Afin de créer en moi une cause
Qui deviendra inévitable odieuse phtose
Un jeu rigolo m'étant venu comme ça ex nihilo
Quel est ce doucereux vent
Qui chuchote cet onéreux Chant
Call me mad
But to do this I had
My jolly folly has no limits
And is only limited by God's digits
when I was walking suddenly booooooom-----the
deflagration exploding within the abysses of my
cranium aroused thoroughly-----simple but perfect such
as the idea of the universe
Lovely Thee,sincerely thine
I see on thy shrine
The holy altar
Coming afar
See you
Li-Yu
I-L’ambiance décadente des nénuphars cosmiques
Marchant dans les sillons de L’anesthésie
Apportant à la déesse de L’hérésie
Hiéroglyphes sacrés et nacrés
Allant à elle dans des nappes échancrées
Ne pouvant plus de joie sauter
Triste je me vis mon casque ôté
Au Soleil qui m’avait de ma foi et de ma voie doté
Ulysse nagea jusqu’à Ithaque
Brahms créa un chant de Pâques
Iphigénie sacrifiée
Que désormais crucifier ?
Uranus dans les cieux brille
Et sa dulcinée au loin scintille
Électre avec Oreste en Osmose
Se joignent dans la Cosmique Cause
Traçant le réel et sa directe antinomie l’overdose
II—Ganymède et Alpha Centaure
Conversant dans un langage fort
Se jettent l’un sur l’autre de l’Or
Fiers et humbles comme les Morts
Connaissant enfin le Divin Sort
Que leur réserve le Mortifère Aurore
Élevant les âmes chues et re-chues
Vers l’infini
S'affaissant dans l’échine de Dieu
Qui paraît pour L’homme Vieux
Et pour le Surhomme trop pieux
En sa Création externe
Ayant son origine dans l’infini Interne
Dieu peut-il être ému
Par les sombres agitations terrestres
Pour lui le terrestre devrait être synonyme de
pédestre
0000000000000000000000000000000000000000000
S’en soucier l’emmurerait dans une de ces
impuissances qui la volonté entière séquestre
III-Dresde est Pédestre
Illusion du père meurtri d’osmoses et d’arthroses
délétères
Torah imaginée par le Dieu des éléphants crachant des
vers
Histoire s’irisant d’inhistoricité
Ypsys sorti de son veuvage alité
Ran Dieu du chaos vociféra pendant une éternité
Allongeant à ses côtés une estrange déité
Moribonde d’agonie divine
Balbutiant des paroles sibyllines
Elle se meut en direction de la Monstrueuse colline
Sirotant un nectar bizarre
Dépassant les configurations physico-neuroniques de
l’entendement
Imposant à son âme fatiguée repos et calme
Vibrer au vent telle une palme
Impossiblement possible tel veut être son fondement
Nycto-andre Fantasmagorique
Sisyphe lui doit son obédience art de la Rhétorique
*
AGNUS VOLUBILIS 16TH ANNIVESARY’S Acknowledgements:
Beyond all else :
Infinite Intelligence + Love + Wisdom + Benevolence + Grace + Presence + POWER
Ladies:
Lady Laetitia
Lady Lou. L.
Lady Ingrid. H. T
Lady Annaelle. M
Lady Andrea. C. H
Lady Anna S. Kwon
Lady Nyobe A.
Lady Jasmine Soori Arachi
Lady Nadia
Lady Ursula
Lady Ayo
Lady Monha
Lady Meriem
Lady KYEMMA
Lady Liat
Lady Tia
Lady Mary M.S
Lady Laia Ixena M.
Lady Elsie
Lady Irene
Lady Monique K.
Lady Marie K.
Lady Daya Rajya.
Lady Jenny
Lady Armelle Sidonie , RIP
MIRACLE Ladies
*
Great Ladies
Emily Dickinson
Amélie Nothomb
Marie NDiaye
Alice Walker
Toni Morrison
Octavia Butler
Margaret Mead
*
Lady Seraphine Adeou
Lady Emily Dickinson
Lady Virginia Woolf
Lady Hannah Arendt
Lady Annie Besant
Lady HPB
Lady Anais Nin
Lady Sylvia Plath
*
Dewi Sri.
Sarawati
Athena Nike
Erato
Terpsichore
Aphrodite
Hypathia
Tridevi/ Trideva
Lady Tippawan T
*
Gents:
Gentleman Diego V.
Gentleman Benjamin E.
Gentleman Rajah S
Gentleman Alexander Hephaestos P.
Gentleman Nathan Efrati (in memoriam sacrata)
Gentleman Balaz’s T
Gentleman Alexander E.
Gentleman Enoch. A
Gentleman Silas L.
Gentleman Didier T
MIRACLE gents
*
Synergic Group Gents
Elders (Forsyth, Dalton, Chartrand,
Braithwaite, Pearson, Carlson,
Depew, Westin,& co)
Mehdi Belhaj Kacem
Robin Sharma
The Ubermensch
Lord Buddha & Siddhartha
Lord Christ & Yeshua
Lord Narayana
Zarathustra
Maurice G Dantec
PKD
Friederich Wilhem Nietzsche
Charles Baudelaire
Soren Kierkegaard
Blaise Pascal
Descartes
Edgar Allan Poe
Khalil Gibran
Prophets, past, present , future
Influences:
Philosophy(The Stoics, the Hedonists, the TRUE & STRONG WILLED)
Science fiction
Upanishad, vedantas, Rgvedas, Bhagavad Gita, Mahbarata,, Krishna, Ganesh , Mahalakshmi
Maat
Djehiti
Ausar-Auset- Heru
The Holy Bible
The Prophets of the Old & New testament
The Prophets of the Atomic age
The Prophets of the Numerical age
Avesta
CHRIST
Apostle Paul
Watchma Nee
Lord Buddha
Dharma & the eighfold path
Self & Higher self
Gnosticism (Cathars, bogomiles, etc)
Rumi
Khayyam
Kabir
KYEMMA
*
Remerciements :
16e anniversaire d'Agnus Volubilis
Au-delà de tout le reste :
Infinie Intelligence + AMOUR + Sagesse + Bienveillance + Grace + Présence + Puissance
Dames :
Dame Laetitia
Lady Lou.L.
Dame Ingrid
Dame Annaelle
Dame Andréa
Lady Anna S.Kwon
Dame Jasmine SOORI ARACHI
Dame Nadia
Dame Ursule
Dame Ayo
Dame Monha
Dame Meriem
Dame Kyemmé
Dame Liat
Dame tia
Dame Elsie
Dame Irène
Madame Monique K.
Dame Marie K.
Dame Daya Rajyah.
Dame Jenny
Dame Armelle Sidonie, RIP
Dames miracles
*
Amélie Nothomb
Marie Ndiaye
Alice Marcheur
Toni Morisson
Octavia Butler
Margaret Mead
*
Dame Séraphine Adéou
Dame Emily Dickinson
Lady Virginia Woolf
Dame Hannah Arendt
Madame Annie Besant
Dame HPB
Dame Anaïs Nin
Dame Sylvia Plame
*
DEWI SRI.
Sarawati
Athéna Nike
Érato
Tersichore
Aphrodite
Hypathie
Tridivié Trideva
*
Messieurs :
Monsieur Diego V.
Monsieur Benjamin E.
Monsieur Rajah S.G.
Gntleman Alexander Hephaestos P.
Gentleman Nathan Efrati (à Memoriam Sacrata)
Gentleman Balazs T.
Monsieur Alexandre E.
Monsieur Énoch. UNE
Monsieur Silas L.
Messieurs Miracle
*
Messieurs Groupe synergique
Ainés (Forsyth, Dalton, Chartrand,
BRAITHWAITE, Pearson, Carlson,
DEPEW, WESTIN, & CO)
Mehdi Belhaj Kacem
Robin Sharma
*
Le Übermensch
Seigneur Bouddha et Siddhartha
Seigneur Christ & Yeshoua
Seigneur Narayana
Maurice G Dantec
Philip K Dick
Friederich Wilhem Nietzsche
Charles Baudelaire
Soren Kierkegaard
Blaise Pascal
Descartes
Edgar Allan Poe
Influences :
Philosophie (les stoïques, les hédonistes, le vrai et fort volonté)
Science fiction
Upanishad, Vedantas, Rgvedas, Bhagavad Gita, Mahbarata ,, Krishna, Ganesh, Mahalakshmi
Maât
Djehiti
Ausar-Auset-Heru
La Sainte Bible
Les prophètes de l'ancien et du Nouveau Testament
Les prophètes de l'âge atomique
Les prophètes de l'âge numérique
Avesta
CHRIST
Apôtre Paul
Watchman Nee
Seigneur Bouddha
Dharma et le chemin octuple
Soi-même
Gnosticisme (cathares, bogomiles, etc.)
Roumi
Khayam
Kabir
Kyemma
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